ARCHITECTE AJACCIO
LYCEE FESH
SUR LES TOITS DU PASSE, UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE COLLEGE FESCH
Lorsque nous avons commencé à réfléchir à la transformation de la toiture-terrasse du collège Fesch, Ajaccio, nous étions pleinement conscients de l’histoire exceptionnelle qui habite ce lieu.
Ce n’est pas simplement une école, mais une mémoire collective enracinée dans plus de deux siècles d’enseignement, de transitions et d’engagement public.
L’établissement est né en 1805, à l’initiative de Napoléon 1er . Son parcours architectural fut jalonné de déplacements, de réaffectations et d’aménagements successifs, entre les murs du collège jésuite, du Palais Fesch, puis du petit séminaire. Ce dernier fut peu à peu transformé pour accueillir une nouvelle génération d’élèves. L’édifice que nous connaissons aujourd’hui à vu le jour dans les années 1930, sur des plans initialement conçus avant la Premier Guerre mondiale.
Au cœur de cet ensemble, subsiste le souvenir d’une chapelle dont la trace matérielle s’est partiellement effacée. Probablement édifiée autour de 1870, elle fut détruite en 1912, mais ses volumes demeurent dans les esprits. Quelques croquis retrouvés, un plan, une élévation…et ce mystère persistant qui ajoute de la profondeur à notre regard sur le site.
L’établissement est né en 1805, à l’initiative de Napoléon 1er .
Son parcours architectural fut jalonné de déplacements, de réaffectations et d’aménagements successifs, entre les murs du collège jésuite, du Palais Fesch, puis du petit séminaire. Ce dernier fut peu à peu transformé pour accueillir une nouvelle génération d’élèves.
L’édifice que nous connaissons aujourd’hui à vu le jour dans les années 1930, sur des plans initialement conçus avant la Premier Guerre mondiale.
Au cœur de cet ensemble, subsiste le souvenir d’une chapelle dont la trace matérielle s’est partiellement effacée.
Probablement édifiée autour de 1870, elle fut détruite en 1912, mais ses volumes demeurent dans les esprits. Quelques croquis retrouvés, un plan, une élévation…et ce mystère persistant qui ajoute de la profondeur à notre regard sur le site.
C’est dans ce contexte historique dense que nous avons inscrit notre projet : transformer une toiture terrasse technique, jusqu’alors inaccessible, en un espace de détente végétalisé à destination des lycéens.
Ce nouveau lieu ne vient pas s’ajouter brutalement, mais s’inscrit dans une continuité. Il prolonge les usages pédagogiques du bâtiment, tout en offrant une respiration nécessaire, en dialogue avec l’architecture et le climat méditerranéen.
Le mot d’ordre : faire du végétal un acteur central de la conception.
Des pergolas aux structures légères viendront abriter les usagers du soleil, tandis que les jardinières riches en essences locales tisseront un lien direct entre nature et architecture. Chaque plante a été soigneusement sélectionné par notre architecte paysagiste DPLG en fonction de son adaptation à l’exposition, à la sécheresse. Un système d’irrigation intégré, un substrat léger, et une logique de durabilité guideront leur installation.
Axe supposé de l'ancienne Chapelle
Traitement des sols selon la configuration de l'ancienne Chapelle
Aménagement et paysage
Heure du soleil : 13h
21/06/2024
Heure du soleil : 13h
21/06/2024
Heure du soleil : 13h
21/06/2024
Mais plus encore, nous avons voulu créer un lieu de bien-être, de repos et de rencontre.
Des assises confortables, des banquettes longues pensée pour les moments de lecture ou de discussions, des coins d’ombre propices au calme : tout a été dessiné pour répondre aux besoins des élèves dans un cadre apaisant et stimulant à la fois.
Ce projet, c’est une forme de reconnexion. Reconnexion à un site historique, à la mémoire d’une chapelle oubliée, à l’architecture pédagogique du XXe siècle, mais aussi à la jeunesse d’aujourd’hui, qui a besoin d’un lieu pour se poser souffler, et s’épanouir.
